mardi 2 septembre 2014

A la découverte du Volvo XC90 (quatrième partie)

Suite et fin de cette série consacrée au XC90, le nouveau grand SUV de Volvo. Après avoir parlé d'aides à la conduite et de connectivité, il est temps de s'intéresser aux motorisations. C'est là aussi que se concentre l'innovation, avec du downsizing, une injection optimisée et même de l'électrification. Autant d'atouts qui rendent ce modèle plus compatible avec l'environnement.



Ce qui peut être surprenant pour certains, c'est que le nombre de cylindres ne va pas au-delà de 4. Plutôt que de mettre un 6 cylindres, voire un V8 pour répondre aux codes du haut de gamme, le constructeur suédois a choisi de faire du downsizing. Les blocs Drive-E se déclinent en diesel (D4 de 190 ch et D5 de 225 ch, avec l'injection i-Art) et essence (T5 de 254 ch, T6 de 320 ch et T8 Twin Engine de 400 ch), avec un ou deux turbos selon la performance recherchée.

Voici plus de détails dans cette vidéo :
 

La promesse de Volvo est de limiter la consommation, sans pour autant renoncer au plaisir de conduire. Le 4 cylindres va froisser les puristes, mais la marque affirme avoir pris une de ses meilleures décisions en limitant la taille de ses moteurs.


Ce qui est très symbolique, c'est que la version la plus performante est l'hybride plug in T8 Twin Engine. Elle associe le 2 L de 4 cylindres avec un moteur électrique de 60 kW et une batterie lithium-ion. L'architecture permet de bénéficier d'un véhicule à la fois sobre (60 g de CO2 par km) et puissant, tout en autorisant un roulage en mode électrique pendant 40 km (selon cycle NEDC).


Selon Volvo, le XC90 devrait connaître un certain succès en version hybride rechargeable. Ce gros SUV sera a priori un encore meilleur candidat à l'électrification que la V60 Plug In, dont les ventes plafonnent aujourd'hui.