vendredi 29 novembre 2013

La Tesla S est-elle la meilleure voiture du monde (troisième partie) ?

Après deux volets consacrés aux détails techniques et à l'habitacle de la Model S, venons en aux sensations de conduite. Je ne prétends pas avoir fait un essai complet. Le deal avec Tesla France était de faire une prise en main. Un parcours d'une vingtaine de mn, dans le bois de Boulogne et autour de la porte Maillot m'a permis de voir l'essentiel.


Comme on le sait, une Tesla ça accélère fort. C'était déjà le cas pour le roadster et la Model S ne déroge pas à la règle. Pour avoir fait deux "runs"avec franchement le pied dedans, je dois dire que c'est assez jouissif. C'est un vrai dragster. La Tesla S vous colle au siège et en silence. J'ai retrouvé la même exaltation qu'on peut avoir à rouler dans une supercar électrique, ce que j'ai fait au volant de l'Audi R8 e-tron et en tant que passager de la Furtive e-GT d'Exagon.


Et la marque n'a pas lésiné sur la tenue de route, avec une suspension Active Air qui abaisse le véhicule quand on accélère, afin d'améliorer l'aéro et d'augmenter l'autonomie. Elle est efficace, tout comme la direction assistée électrique.

j'ai aussi remarqué que la récupération d'énergie au freinage était très sensible. Il n'est pas nécessaire de toucher au frein, un lever de pied étant suffisant pour ralentir l'allure.

Mon sentiment est que cette grande berline inaugure une nouvelle catégorie. C'est une alternative aux limousines haut de gamme et aux sportives classiques. Avec une Model S, vous avez à la fois le design, la performance et la technologie de pointe, avec en plus la promesse d'aller (relativement loin) sans consommer une goutte d'essence. Et avec un confort surprenant.


La diffusion des Tesla va beaucoup dépendre du réseau des Super Chargers qui vont permettre de ravitailler, tous les 300 km environ, le long de corridors. Mais, il est clair que la marque californienne a instauré de nouveaux standards qui vont obliger les constructeurs classiques à réagir.