La volonté est dans les 5 ans à venir d'arriver à des progrès considérables. Le département d'Etat fixe ainsi l'objectif de diviser par 4 le coût des batteries (125 $ par kWh au lieu de 500), par 4 celui du moteur électrique (un objectif de 8 $ le kW) et de réduire de 30 % le poids du véhicule par de la construction allégée. L'idéal serait d'arriver à un véhicule électrique d'une autonomie de 450 km, dont le prix de revient serait comparable à celui d'un modèle essence. Pour arriver à ne telle équation, le travail doit porter en simultané sur les batteries, le design, mais aussi le lien avec l'infrastructure de charge et l'acceptation par le client.
Le point clé sera celui de la performance des batteries, sachant que les Etats-Unis ont mis en place un Hub sur l'énergie dédié à ce thème et qui explore les nouvelles technologies.
La grande différence avec la France est que les acteurs publics et privés sont invités à travailler ensemble, car le véhicule électrique est présenté comme un secteur stratégique pour la sécurité et l'indépendance énergétique des USA. Certains comparent même ce programme à celui de la course qui a mené les américains à aller sur la lune.
