mercredi 11 septembre 2013

La technologie de la BMW i8

La nouvelle voiture image de BMW, qui est l'une des nouveautés les plus marquantes du salon, n'est pas seulement un objet réussi sur le plan du design. Sur un plan technique, elle fait la synthèse entre la construction allégée (1490 kg), une architecture innovante, un aérodynamisme étudié (Cx de 0,26), une chaîne de traction hybride rechargeable qui élève la puissance à 362 ch pour une consommation inférieure à celle d'une citadine, et tout cela avec en prime des aides à la conduite pour optimiser l'agrément de conduite.


L'une des clés de la i8 est l'architecture LifeDrive, spécifique à BMW i. Elle réunit à la fois une cellule Life en PFRC (plastique renforcé par de la fibre de carbone) et un module Drive en aluminium qui réunit le moteur thermique et le moteur électrique, l’accumulateur d’énergie, l’électronique de puissance, ainsi que les composants du train de roulement. L'ensemble fait que la voiture dispose d'un centre de gravité particulièrement bas et se caractérise par une répartition très équilibrée (presque exactement 50 / 50 des charges sur essieu), ce qui rend la i8 particulièrement agile.


BMW s'est livré à une chasse au gramme à tous les niveaux. le cockpit pèse par exemple 30 % de moins qu'une Série 6. La technologie alvéolaire innovatrice, mise en oeuvre pour les conduites d’air de la climatisation de la voiture, permet de gagner 60 pour cent en poids par rapport aux composants classiques, tout en améliorant l’acoustique. Encore un autre exemple : la i8 est ainsi la première automobile de série au monde à bénéficier de verre trempé chimiquement. La technologie, surtout utilisée à ce jour pour les smartphones, confère une stabilité particulièrement élevée au verre. La vitre de séparation entre l’habitacle et le coffre à bagages de la BMW i8 consiste en deux couches de verre trempé par voie chimique d’une épaisseur de seulement 0,7 millimètre chacune séparées par un intercalaire à effet acoustique.


Venons en à la motorisation, qui est proprement étonnante. La BMW i8 est la première de la gamme à loger sous le capot un trois cylindres à essence. Certes, ce bloc est particulièrement performant (231 ch), grâce à sa technologie TwinPower Turbo. Le moteur thermique entraîne les roues arrière, via une boîte automatique à six rapports, alors que la machine électrique - d’une puissance de 96 kW (131 ch) - envoie son couple à l’essieu avant par une boîte automatique à deux étages. Ce système d’entraînement permet de bénéficier d’une transmission intégrale sur la route la route, avec une accélération fulgurante (4,5 s pour accélérer de 0 à 100 km/h) et une répartition dynamique du couple dans les virages. De plus, BMW a prévu en série l’amortissement variable piloté. Autres raffinements : un mode Sport qui délivre un couple maximal et un contrôle de la traction dynamique (DTC) qui permet de repousser le seuil d'intervention de l'ESP et de faire patiner les roues dans les virages.


Mais, dans le même temps, la voiture peut rouler aussi en mode 100 % électrique pendant 35 km, grâce à sa batterie lithium ion qui se recharge sur secteur. Sa consommation moyenne, selon le cycle de conduite européen pour voitures hybrides rechargeables, sera inférieure à 2,5 litres aux 100 kilomètres pour des rejets de CO2 de moins de 59 grammes par kilomètre. Le mode ECO PRO permet de réduire la consommation si nécessaire.


L'affichage 3 D avec tableau de bord personnalisable (qui change de couleur en fonction du style de conduite) et les services basés sur Internet (avec intégration du smartphone) viennent compléter la panoplie déjà bien fournie.


Last but not least, la i8 qui propose par ailleurs des fonctions avancées (détection de piétons, freinage automatique, affichage tête haute), propose en option des phares laser au lieu des full LED.