Par exemple, sur des véhicules de sport, on peut améliorer la dynamique transversale en utilisant les moteurs électriques. On peut répartir le couple à la demande et transformer une propulsion en quatre roues motrices. A travers ce concept sur base d'Aston Martin, l'équipementier montre qu'il est possible d'avoir un mode drift, en plus du mode sport et du mode safe et même un mode personnalisé faisant une synthèse de toutes les possibilités. Tout cela grâce à l'électronique.
Les véhicules électrifiés du futur pourront régler à la carte le couple, la récupération d'énergie au freinage, le contrôle de motricité et les sensations au niveau des pédales.
A ce propos, signalons l'existence du iBooster. Il s'agit d'un servofrein avec moteur intégré, qui récupère l'énergie cinétique et qui réagit trois fois plus vite qu’un système classique d‘amplification du freinage. Il contribue à réduire les distances d'arrêt. Mais, l'un de ses points forts est aussi d’adapter le ressenti de pédale en fonction des modes de conduite, de telle sorte que la pédale de frein peut être plus ou moins dure selon que l’on soit dans une configuration sport ou confort.
La mise en réseau des composants électriques et des capteurs est déjà en marche, puisque Bosch intervient par exemple sur la Mercedes SLS AMG électrique au niveau du contrôle de trajectoire intégré. Il devient possible de rendre le véhicule plus agile, en combinant les actionneurs dynamiques (frein, direction, stabilisateurs actifs) et les moteurs électriques. Le conducteur a même la liberté de paramétrer à sa guise pour obtenir plus de sportivité ou de confort.
L'électrification n'est pas l'ennemie du plaisir de conduire.
