lundi 17 juin 2013

Bosch et l'horizon électronique

Après un premier post sur la Bosch Car avec conduite automatisée, je reviens sur les projets du premier équipementier mondial, tels qu'ils ont été annoncés lors du dernier colloque de Boxberg, en Allemagne. On va ainsi parler du futur du véhicule connecté.

Bosch compte d’abord utiliser le système de navigation pour réduire la consommation de carburant. Le GPS peut être utilisé comme un capteur, en indiquant à l‘avance quelles sont les zones où on peut ralentir, soit en raison d’une limitation de vitesse à venir, soit parce que l’on approche d’un virage serré. L’écran de bord peut alors recommander une vitesse et un rapport de boite idéal, de même qu’une zone de freinage. C’est ce qu’on appelle l’horizon électronique, celui que le conducteur ne voit pas mais que la voiture connaît déjà.


Mais, ce n’est qu’un premier stade. On peut aussi connecter l’électronique de bord du véhicule au système de navigation, de telle sorte qu’en fonction du profil de la route et de la position sur la carte, un cerveau puisse optimiser le régime moteur et même l’allure avec le régulateur de vitesse intelligent. L’idée serait par exemple d’activer la récupération d’énergie sur une portion de route qui s’y prête, sachant que l’électricité ainsi obtenue peut être stockée pour un usage ultérieur dans le cas d’un véhicule hybride. Le réseau de bord CAN FD pourra faciliter l'échange de données entre les différents capteurs.
A plus long terme, la voiture pourra même rouler en mode automatisé, grâce à des capteurs lui permettant de se repérer par rapport à son environnement. Mais, l’idéal serait aussi d’avoir des cartes en 3D avec une précision de 10 centimètres, réactualisées en temps réel par les données échangées avec d’autres voitures. Et ça ce n’est pas pour tout de suite.