mercredi 10 novembre 2010

La recharge électrique façon Modulowatt semble convaincre les leaders d'opinion

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Lors du Mondial de l'Automobile, le stand de Modulowatt n'était peut être pas le plus fréquenté, mais les responsables de ce consortium ont tout de même dénombré près de 20.000 visiteurs. Le public semble avoir été séduit par l’ergonomie de la solution. Avec son système de recharge automatique « mains libres », Modulowatt propose en effet une alternative plus pratique, moins salissante, plus sécurisée que la manipulation du câble électrique lors des opérations de recharge traditionnelle sur voie publique. La borne déploie un bras de connexion mécanique qui vient se brancher automatiquement sur la prise du véhicule. Le paiement s’effectue par prélèvement mensuel sécurisé et non plus par carte bancaire. Interpellés par la pertinence d’un modèle économique de déploiement des infrastructures, associant la recharge au stationnement, des représentants de collectivités locales sont prêts dès 2012 à s’impliquer en tant que ville-pilote. Last but not least, les nombreux visiteurs étrangers, aussi concernés par les problématiques environnementales liées aux transports, ont manifesté leur souhait d’entreprendre des projets de collaboration.


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A l’occasion du Salon, Modulowatt a par ailleurs interrogé le public sur ses attentes en termes de véhicules « verts ». Voicila synthèse de leurs réponses :
- Deux tiers des sondés estiment que le véhicule électrique sera généralisé en ville dans moins de dix ans. Ils sont conscients que cette généralisation est étroitement liée au déploiement d’infrastructures adaptées.
 - L’autonomie des batteries ainsi que la sécurité de la recharge concentrent encore les inquiétudes et les réticences quant à l’adoption du véhicule électrique : 73% des sondés estiment devoir recharger leur véhicule dès que l’autonomie restante avoisine les 20 à 100 km. 73% encore expriment une certaine appréhension à manipuler le câble électrique lors des opérations de rechargement.
- Le choix de l’électrique se fera davantage sur un critère «écologique responsable» (70 %) que grâce à une «incitation financière» (34 %). 67 % d’entre eux sont prêts à payer plus cher pour un véhicule électrique, dont 53 % entre 1000 et 2500 €.
- En l’absence de références pratiques liées à l’usage quotidien du véhicule électrique, les réponses des sondés en terme d’autonomie notamment reflètent une comparaison spontanée avec l’utilisation du véhicule thermique. La grande majorité souhaite un véhicule qui puisse aller bien au-delà des 150 km, pourtant 89% déclarent parcourir moins de 100 km quotidiennement.
En conclusion : le succès du véhicule électrique semble reposer sur un coût d’achat équivalent à celui d’un véhicule thermique et une autonomie conséquente. La résolution de cette équation passe donc, soit par des progrès significatifs sur les performances des batteries (hypothétiques à l’heure actuelle), ou par des infrastructures de recharge disponibles, faciles d’accès et d’utilisation.
Détails de l'étude sur : http://www.modulowatt.com/