lundi 27 juillet 2009

Toyota Metapolis



Toyota me surprendra toujours par sa capacité à appréhender le futur de la mobilité. En 2005, j'avais eu l'occasion d'aller au Japon lors de l'Exposition Universelle de Nagoya pour découvrir la vision de ce constructeur : un moyen de transport individuel (i-Real) pour se déplacer en ville sans émissions, la voiture à hydrogène et l'aide des robots pour les personnes âgées.
Toyota croit toujours en ce concept de mobilité personnelle. Mais, il a ouvert un site Internet pour débattre de façon virtuelle sur le futur, avec des Internautes qui viennent participer à des forums. Le résultat a donc pour nom "Toyota Future Car Life Laboratory". Voici le lien :
http://www2.toyota.co.jp/future/lab/info/info01.html.

Vous pouvez aussi voir la vidéo sur You Tube :




En fait, c'est comme dans "Second Life". On s'inscrit sous la forme d'un avatar pour échanger avec des personnages au graphisme inspiré de la bande dessinée.
Pour vous donner une idée, les débats sont animés par une fille qui s'appelle "Metagawa" et qui est accompagnée par deux mascottes prenant la forme d'un robot : Mirai (futur en japonais) et Ekoru (écologie).



La première consultation, qui a lieu le 23 juillet, a réuni 1700 personnes. Lesquelles ont approuvé à 77,3 % le principe de la mobilité personnelle.
Vous avez sans doute déjà entendu parler du i-Real : un moyen de transport en forme de siège roulant, auto-stabilisé et qui se déplace de façon horizontale. Il est à propulsion électrique. Le concept a été amélioré et porte désormais le nom de i-Ling (terme qui résulte de la contraction de link et de ring et qui veut dire inspiré et individuel).









Outre un design revu, l'idée est d'intégrer cet engin dans un véhicule (mini van ou cross over), et de pouvoir le détacher afin de pouvoir continuer son trajet dans une zone plus urbanisée ou piétonnière.
Le prochain forum aura lieu le 27 août. On en saura plus sur la source d'énergie et le calendrier. N'hésitez pas à vous inscrire si vous parlez japonais.
Merci à Sophie Le Berre des Jardins Botaniques Japonais pour la traduction, plus concluante que celle de Google.